mardi 2 avril 2013

Léa a raconté n'importe quoi le 1er avril et elle te demande pardon


C’était il y a 3 semaines. Jean, le rédac’ chef de www.TourMaG.com, m’envoie un mail. « Je sais que tu es en Thaïlande mais il faut qu’on parle d’un truc ; contacte-moi en messagerie instantanée quand tu as 2 minutes, steup’ ».

Allons bon ! Il est vrai que depuis quelques mois, ma contribution à TourMaG a un peu ralenti : et récemment, Jean a même imaginé que je pouvais être fâchée…
Si j’ai moins écrit ces derniers temps, c’est pour une seule raison : j’ai été débordée de travail tout l’hiver. Jean le sait : on se parle de temps en temps au téléphone et quand il m’appelle (en général vers 23h), je suis souvent encore à l’agence à tenter tant bien que mal de récupérer le retard que j’accumule.

Mais là, je suis en vacances et je trouve qu’il exagère ! N’écoutant que ma conscience (non-professionnelle), je me connecte tout de même sur la messagerie instantanée de mon réseau social préféré et là, il m’explique : la rédaction a eu l’idée d’une bonne blague et veut que je fasse un post « poisson d’avril ». 

Un quoi ? « Lâche-toi ! Tu peux  écrire n’importe quoi ; plus c’est gros et mieux c’est » et Jean de me souffler deux ou trois idées : Big-Boss voyages se lance dans la Corée du Nord, je suis enceinte, le SNAV choisit mon image pour lancer une campagne de pub’ où je serai sa nouvelle égérie… « Ecrire des trucs énormes le 1er avril est une tradition journalistique ; tu as carte blanche ma poulette ».

Sauf que la poulette n’est pas journaliste, elle est agent de voyages. Et dans les agences, on ne fait pas de blague le 1er avril. Je me vois bien dire à un client qui vient récupérer son carnet de voyages pour un week-end à New-York « vous avez gagné un concours dont j’ai oublié de vous parler : vos 4 jours à New-York avec survol en hélico sont transformés en 4 jours d’aventure en Syrie. Sympa, non ? Enfin quelque chose d’original ! Parce que New-York, franchement, c’est d’un commun… »

Bon… Jean veut de l’improbable ? Il en aura. C’est le lendemain, alors que je rêvassais sur la plage en lisant un magazine de fille que j’ai trouvé l’accroche. Voilà : Léa serait un homme. Mais pas n’importe lequel : un provincial velu en surpoids qui serait dépassé par l’évolution de son métier. Tu m’imagines, moi, la plus racée des blondes de la rive droite en rugbyman empâté ?

Le soir, entre deux mojitos, au bar de l’hôtel, impossible de me mettre dans la peau du personnage. Alors pour être inspirée, j’ai juste décrit l’exact contraire de ce que je suis vraiment. Les deux premières phrases ont mis un peu de temps à venir mais après, il m’a suffi de laisser courir mes doigts sur mon hyperportable rose. Ça roulait comme sur du velours…

Allez-y : laissez entrer le déballage du grand n’importe quoi, ajoutez-en une treizième pour chaque sac de 12 imbécilités : Vous imaginez Léa en homme ? Et dans une « ville moyenne de Province » de surcroit ? Non mais allô quoi ? Je suis la fille la plus sexy du monde, ma crinière blonde est opulente, j’exsude la féminité par tous les pores de la peau… et  lorsque je m’écarte un moment du triangle « Oberkampf, Opéra, Bastille » où je vis, aime, travaille, vais à la gym, danse et bois des mojitos, c’est pour une seule raison : aller à Roissy attraper un avion! 

Depuis mai 2010 que je vous raconte ma life, il m’est bien entendu arrivé de prendre quelques libertés avec la vérité… mais comment avez-vous pu imaginer que l’agence n’existait pas, que Nico n’était pas l’amour de ma vie, que je ne savais pas me servir de facebook, ou pire… que j’habitais une ville moyenne de Province (mon dieu, rien que d’imaginer ma vie à Limoges, Bar-Le-Duc ou Quimper, j’ai des vapeurs) ou que je pouvais vraiment être un homme ?

Ce qui me rassure, c’est que j’ai reçu ce 1er avril seulement 4 messages de gens qui se disaient désolés de mon récent chômage et au moins 30 d’amis qui me faisaient  remarquer que je me géolocalisais toutes les semaines à Paris alors que je suis sensée habiter en Province ou qui me disaient que j’avais quand même u-ni-que-ment des problèmes de minette trentenaire bobo célib’…

Alors laissez-moi rétablir la vérité… Robinson est bien le petit frère de Melvil, c’est Big-Boss qui fait le café à l’agence, on construit tous nos itinéraires sur mesure avec des réceptifs et on monte nos GIR tout seuls. Et Big-Boss Voyages va bien : à mon retour de vacances en Asie, je vous expliquerai comment on s’en est sortis cette année et je vous raconterai notre nouvelle aventure : l’ouverture de notre nouveau point de vente jeune et funky, à deux pas de notre belle agence haut-de-gamme.

Pardon à ceux (un peu naïfs tout de même) qui sont tombés dans le panneau et mon crûe. Si j’avais été assez imaginative pour inventer pareilles histoires, vous croyez vraiment que je serais agent de voyages ? Je serais au moins scénariste pour un soap-opera…  



3 commentaires:

  1. sympa ton blog jte fais partager le miens

    http://les-emmerdes.blogspot.fr/

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  2. Bonjour

    Alors que je surfais sur Internet comme à mon habitude, je suis tombé sur un témoignage qui parlait d’un prêteur particulier qui répond au nom de QUESMEL. J'ai pris contacte avec cette dernière auprès de qui j'ai pu avoir un prêt de 6200€. Je vous prie de la contacter si vous avez besoin d'un prêt à son adresse que voici : mcquesmel773@gmail.com

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